Les soldats battent le tambour.
Les civils consternés, fuient,
à la reherche d'une terre ou d'un jour,
où l'espoir est un astre qui luit.
On malmène ces gens; on les bouscule,
dans des camps, sous des tentes,
alors que sur des sièges à bascules,
leurs chefs d'Etat pérorent et mentent.
L'inexorable roue de la Guerre,
puissante, complexe et dentée,
broie gamains, mères et pères
et même les soldats qui l'ont inventée.
Seule une gamine de quatre ans,
pleure son village et ses gens,
ne comprenant le pourqioi de ces vents
de haine quii soufflent sur les champs.
Cette fille contemple les ruines, l'air impuissant,
ne saisissant pas que la Guerre est le seul testament
que les soldats ont juré à leurs ancêtres, des guerriers d'antan
de faire respecter en mettant le monde à cendres et à sang!