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6 décembre 2009 7 06 /12 /décembre /2009 00:26
 Les trois hommes gisaient, inertes et cadévériques. Ils étaient tout simplement des cadavres. trois  cadavres. Ils étaient entourés de chercheurs dans cet Hôpital Neurologique Numéro1 de la capitale. Les médecins tentaient de les ramener à la vie. Ils voulaient expérimenter une nouvelle méthode: "jouer" avec les nerfs du cerveau du mort et le ramener, de la sorte, à la vie. Méthode originale du reste...
  Quand ils ont ouvert la boîte crânienne de l'Américain, ils ont constaté l'existence de quatre nerfs. Lorsque les médecins ont caressé le premier nerf, l'Américain parla finances, au second nerf il parla marketing, au troisième économie et ainsi de suite...
   Le Français, lui, parla poésie dès que les médecins ont touché son premier nerf. Il parla théâtre au seccond nerf et roman au troisième. Au quatrième nerf, le Français parla philosophie...
    Au chevet du cadavre de mon compatriote, les médecins sont restés perplexes: il avait un seul nerf dans son cerveau et ce nerf était...déchiré. Les médecins ont donc entrepris de joindre les  deux bouts de ce nerf pour ramener à la vie mon cher compatriote...Et en effet, aussiôt que les deux bouts de son nerf  furent joints, mon compatriote... a eu une forte et prompte érection! Quoi de plus vital comme signe de vie qu'une érection? L'établissement H1N1 fut donc salutaire à cet homme. Dès lors, mon compatriote a fui les lieux, malgrè la plus haute sécurité en vigueur au sein du H1N1. Et depuis, il fait des ravages dans le monde. Ce n'est pas pour rien que l'on parle partout de H1N1. Les médecins se penchent actuellement sur la confection de masques contre ce H1N1: c'est une sorte de culottes fémines blindées contre toute "contamination" par notre homme qui a muté, paraît-il. On l'appelle désormais P1H1N1: le Phallus par excellence de L'Hôpital neurologique 1. 
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commentaires

C
<br /> Ce "compatriote" ne ressemble en rien à une personne que je connais.Elle est bien au contraire d'une rare intelligence et d'une finesse d'esprit.... un poète écrivain en somme mais cela ne<br /> l'empêche pas pour autant d'être un homme.<br /> <br /> <br />
Répondre
L
<br /> Tu as tout à fait raison mais je ne parlais pas dans cette nouvelle de la personne que tu connais. D'ailleurs, j'ai ouï dire que la personne que tu connais passe par un sorte de... crise<br /> existentielle vu les rapports tendus dans son ménage mais je pense qu'il essaye autant que faire se peut de s'en sortir. Merci de m'avoir lu et quant à la personne que tu connais, eh bien je lui<br /> transmettrai. Amitiés sincères!<br /> <br /> <br />