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  • : Réflexion littéraire et philosophique. Extraits de l'auteur.
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6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 20:35

  Actuellemnt, une campagne fait rage sur Internet, sur un site donné. Rassurez- vous, il ne s'agit pas d'une mobilisation générale contre la faim en Somalie ni contre les risques de l'alcoolisme ni même contre l'analphabétisme dans le tiers monde. La campagne tout simplement a pour objectif d'"inciter" le plus grand nombre de personnes à "acheter un livre". Cette campagne est lancée par l'"auteur" dudit livre. Ceci est l'objectif apparent de la campagn en question, mais l'autre objectif, non moins évident et bel et bien déclaré par cet"auteur" est de faire de son livre UN BEST- SELLER. L'équation est donc claire: pousser le plus grand nombre de gens à acheter ce"livre"( qui traite de la sexualité sous un angle voyeur: thème très prisé et très excitant...sexuellemnt parlant) pour que ce "livre" batte des records et  qu'il soit très vendu(traduction littéraire du mot best-seller---le plus vendu---).
    Le troisième objectif qui n'est pas annoncé sur ce site cette fois-ci est de faire en sorte que ce livre soit vendu pour que, retenez-le bien, LES EDITEURS S' INTERESSENT A SON "AUTEUR" et partant se bousculent pour le mettre sous leurs ailes!
   Par ailleurs, "L'auteur" du livre en fait la publicité sur ce site et propose même aux futurs acheteurs --et non   aux futurs lecteurs--un extrait..excitant, à l'imge de son livre dit-il. Je ne veux pas faire de comparaison mais je me rappelle avoir vu quelque part une prostituée qui laissait ses "clients potentiels" gôuter à quelques uns de ses charmes pour les encourager à aller jusqu au bout. Belle publicité. 
  Le plus...désolant dans tout cela c'est que l"'auteur "( je mets le terme entre guillemets car je ne suis pas sûr que cette appelation lui convient) affirme que son livre est de"bonne qualité" mais qu'il a "besoin " que ce livre soit acheté par le plus grand nombre de personne. Et voilà...every go...Tout le monde part pour la pétition. L'auteur lui, a déjà fait son travail d'enrôlemnt, d'embrigadement, d'endoctrinement. J'ai l'mpression, une fois sur ce site,( pour être très précis: c'est un groupe de discussion car le site n'y est pour rien) que je suis sur un site Nord Coréen prônant les avantages aphrodisiaque d'un missile de longue portée!.
   Le choix du thème sexuel n'est pas gratuit. Ce livre traite, selon son auteur , de la sexualité de gens célèbres de ce siècle comme des autres siècles comme si notre auteur était chaque fois  présent lors des ébats sexuels  de ces gens célèbres(en plus de la partenaire de cet homme ou femme célèbre, ce qui ferait un joli trio et une jolie partouze). C'est en quelque sorte une caméra cachée dans les toilettes, vestiaires et cabines d'essayage, seulement dans sa version écrite et non vidéo.
   Je me pose une question lancinante: si "l'auteur" de ce livre est convaincu des qualités littéraires de son oeuvre( et donc du côté chef- d'oeuvre de celui-ci) pourquoi QUEMANDE T IL--je pèse mes mots -- l'achat de sa MARCHANDISE car à ce que je sache la qualité est la meilleure publicité! Et donc, cet auteur n'aurait pas besoin de lancer cette campagne d'...achat ou de tentative d'acaht(ne pousspons pas trop le bouchon quand- même: il y a une différence entre coup et blessures et voie de faits)
   Certes, un auteur doit vivre de ses écrits-- s'il  ne fait qu'écrire, dans sa vie-- mais célebrité et qualité littéraire, best-seller et chef d'oeuvre, achat et lecture, littérature érotique et littérature de la culotte(excusez moi l'expression)  ne vont pas de pair! 
   Le grotesque c'est que l'auteur ne demande que cela: que des gens l'achètent et non pas le lisent. Allez achetons- le et mettons- le dans un hangar poussiéreux avec les albums de nos grands- pères, nos cahiers scolaires des années 1970, les modes d'emplois de la télévison noir et blanc et de la machine à coudre de grand- mère...L'auteur aura atteint son but: se faire parler de lui dans les maisons d'édition. Quant à la lecture de son "oeuvre" par ses "fans" eh bien elle reste sujet à caution. D'ailleurs, cet "auteur" lui- même a-t-il lu son oeuvre avant d'en faire la promotion? Je ne suis pas si sûr. De toute manière, la moralité de l'hisoire est évidente: après la médecine, la politique, la religion...le marketing a touché la création littéraire. Mais le pire dans l'histoire c'est que réussir à aligner deux mots vous donne droit de cité à Littérature City. Les lettres, messieurs dames ont perdu leurs lettres de noblesse. Alors, aux armes citoyens!!
                     
           Mohamed AZZAMORI.
  

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6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 04:30

      Pour simplifier, disons qu'un roi brave a perdu son cheval en pleine bataille. Il était si furieux, si frustré, si désappointé qu'il aurait crié à tous ceux qui l'entouraient:" Donnez moi un cheval...un cheval...mon royaume pour un cheval!". Il paraît que ce roi voulait faire un troc: un cheval contre son royaume...un royaume qu'il était entrain de perdre, ou tout simpelment il mettait dans la balance d'un côté un cheval--- une monture qui lui permettrait de poursuivre le combat...et de le gagner, peut- être bien, peut- être pas--- et son royaume, menacé et pris en otage par les ennemis. L'hisoire est belle est édifiante. Toutefois, des questions restent en suspens: un roi n'a-t-il pas de cheval de RECHANGE? Et quand même il aurait ce fameux cheval qu'il réclamait, gagenrait-il la bataille? L'important est que l'anecdote est devenue...proverbiale, emblématique, poétique, voire...pathétique.

     Essayons d'extrapoler, de voyager, de faire une escapade" sans cheval" et d'aller visiter la contrée des auteurs. Un auteur n'est-il pas le roi de son oeuvre? Et si l'auteur vient de perdre, pour une raison ou une autre, sa plume, en pleine " acte textuel", criera-t-il"une plume...une plume...mon livre pour une plume"? Ou tout simplement, éteindra-t-il sa bougie, et ira-t-il se coucher, en balbutiant à lui- même que son livre sera achevé, sinon,repris le ledemain?

   Envisageons le pire des scénarios et supposons que notre auteur se trouve sur une île isolée et qu'il vient de perdre sa dernière plume...Abandonnera-t-il  pour autant? Ou alors tentera-t-il par tous les moyens de terminer son écrit quitte à écrire sur le sable ou  sur le roc? Réussira-t-il à extraire une encre particulière d'une plante exotique pour poursuivre son oeuvre sur du papier...si du papier il en dispose toujours? Marquera- t- il une trêve pour réfléchir et aligner tous les scénarios possibles? Difficile à en juger
   Néanmoins, une constatation est simple. Pas besoin d'être un détective pour la faire: pourquoi notre cher auteur fera-t-il des mains et des pieds pour trouver une...plume...pour continuer une oeuvre....sur une île déserte.... un livre que personne ne va lire? Certains diront que c'est une question de principe, d'affirmation de soi, d'expression, de survie intellectuelle. D'autres diront que, tant qu'un public de lecteur n'est pas envisageable, chercher une plume...voire l'acte d'écrire en soi est...insignifiant, voire grotesque!
   Et si notre auteur tenait un journal intime qu'il voulait voir à jour tant qu'il est sur cette île dans un souci d'accompagnement psychologique ou d'une future publication s'il est un jour sauvé et s'il revient à la mère patrie? Et si l'écriture était pour lui une maîtresse, une étoile, une bible, du vin...Et s'il écrivait comme l'on respire?
   Mais si, un génie lui apporte cette plume salvatrice, va-t-il lui abandonner son livre, fruit inachevé certes mais presque mûr, conçu pendant des jours et des nuits, dans la solitude et la peine? Renoncera-t-on à sa Bible pour une poignée de pièces d'or? 
    L'auteur est dans ce cas, à mon avis, devant un dilemme. Renoncer à poursuivre l'écriture et déclarer forfait ou vendre son âme au diable et accepter cette satanée plume qui menacerait son intégrité. Une plume en or dont l'encre ne tarit pas...mais...pour écrire, il faut avoir des idées...et les idées n'arrivent pas sur commande.
   Le dilemme est certes difficile à résoudre.Je donnerais cher pour voir Holmes percer ce mystère. En tout état de cause, je ne pense pas que notre fameux détective sourira et dira, l'air saisfait et inflexible:
"Elémentaire...très élémentaire mon cher watson!, il ne faut jamais changer de "cheval" au milieu du gué!"

             Mohamed AZZAMORI  

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5 septembre 2009 6 05 /09 /septembre /2009 18:20

  Souvent, nous avons l'mpression qu'un auteur-- céateur par excellence, sinon le Créateur tout court-- est maître chez lui et capitaine sur son beateau. Cela devient plus évident lorsqu'il use de son droit de "tout savoir, de tout connaître", pire, quand il recourt à sa prérogative de"diriger le lecteur là où cet auteur le veut", bref les choses sont claires du moment où l'auteur décide de mettre le cap sur sa destination favorie, de marteler avec son marteau littéraire ou journalistique sur le bureau de la connaissance" Adjugé, messieurs!!".
  Toutefois,  une règle s'applique, au grand dam des auteurs, lorsque le lecteur veut l'appliquer: celle du voleur volé ou de l'apprenti sorcier. En effet, nombreux sont les auteurs qui vont se coucher après la publication de leurs écrits, avec la ferme conviction qu'ils ont "enseigné" des choses au lecteur, voire-- dans les cas les plus humbles--"transmis" des connaissances à ce lecteur- là et ils s'en frottent les mains, tapis dans leurs lits sous leurs bonnets intellectuels, en imaginant d'avance que leurs publications vont "changer le monde"...comme ils le veulent. C'est absolument faux, le cas étant qu'un lecteur averti est plus"dangereux" qu'un auteur expérimenté...tout simplement parcequ'il lit, relit et relit encore une fois et une autre...à loisir. Il joue le rôle du"profiler" et fait exactement le contraire de ce que l'auteur lui"suggère" ou lui"ordonne". Il y prend son temps: il n'a pas d'oeuvre à publier et n'est pas pressé par les créanciers , les éditeurs et les rédacteurs en chef. Le LECTEUR AVISE met toujours entre parenthèses les "déclarations" de l'auteur quel qu'il soit celui-ci. Il peut même tansformer ces déclarations en "allégations" voire en mensonges ou pures balivernes!
   Le lecteur, s'il est "payé" pour lire, pareil à l'auteur qui l'est pour écrire va même plus loin: il dresse le portrait de cet auteur, décortique sa vie, met le doigt sur les détails les plus infimes de sa vie privée, sociale, sexuelle, financière...Bref, un lecteur "professionnel" fait un véritable travail de police. Il peut même faire la célebrité de l'auteur ou ...sa ruine ou le mettre en quarantaine!
   Pour conclure, un auteur qui veut endoctriner, chapitrer, diriger, éclairer ou juste transmettre et  qui recourt pour ce faire à toute une "machine" d'édition, de publicarion, de publicité, de références, de normes...risque, en fin de compte,  d'être mis K.O par un lecteur qui, inoffensif de prime aabord, s'avère...armé jusqu'aux dents.
           Mohamed AZZAMORI

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5 septembre 2009 6 05 /09 /septembre /2009 03:37

   "La vérité est purement et simplement une question de style" disait Oscar Wilde mais Buffon l'avait précédé en déclarant que"le style c'est l'homme". En procédant par transitivité, comme diraient les mathématiciens, nous pouvons conclure que LA VERITE est CREEE par l'HOMME. Ceci s'il y a une SEULE vérité et si jamais la vérité EXISTE.
   Le même incident peut être raconté de diverses façons, par divers témoins. ces derniers peuvent faire d'un innocent un coupable et vice-versa. La raison est simple: toute "vérité" est PERçUe. Or la percéption est subjective d'une part et diffère diamètralement d'une personne à une autre, d'autre part.
   Par conséquent, la rhétorique, la stylistique, l'art d'attirer et de maintenir l'attention de son interlocuteur, le charisme, l'art de persuader, de maquiller, de jongler avec les mots...tous ces "atouts" peuvent VOUS emballer un événement et vous le SERVIR comme étant vrai.
  La littérature, quant à elle, ne fait pas exception. Elle se sert des FAITS pour les présenter au lecteur comme bon le semble à leur auteur( si faits il y a et si ces faits sont réels). Mais le lecteur, lui, n'en est pas dupe. Il va même plus loin en superposant des "couches de sens" , ses PROPRES couches de sens aux faits déjà présentés par l'auteur comme étant définis et fixes. En somme, c'est un jeu littéraire! 

          Mohamed  AZZAMORI.

 

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